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Il est impossible d'expliquer le goût des hommes
Même s'ils sont construits et même s'ils sont
Tout les deux magnifiques
(personne ne peut dire lequel des deux est le plus beau )
Le soleil qui se couche a toujours plus d'admirateurs
Que celui qui se lève ..
(Millor Fernandes )
Coucher de soleil offert par mon ami Zozio
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Tu me guéris pendant l'été
De la soif qu'un vin plus vanté
M'avait laissé depuis la veille
Ton goût secret , mais doux aussi
Happant mon palais épaissi
Me rafraîchit quand je m'éveille
Et quoi ! si gai dès le matin
Je foule d'un pied incertain
Le sentier où verdit ton pampre !
Et je n'ai pas de Richelet
Pour finir ce docte couplet ...
ET trouver une rime en ampre .
Emile Verharen ( 1855) ( 1916)
Crétion Passe Rose
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Par les soirs bleus d'été j'irai
Dans les sentiers
Picoté par les blés
Fouler l'herbe menue
Rêveur , j'en sentirai la fraîcheur
à mes pieds
Je laisserai le vent baigner ma tête nue
Je ne parlerai pas , je ne penserai à rien
Mais l'amour infini me montera dans l'âme
Et j'irai loin bien loin comme un bohémien
Par la Nature , heureux
Comme avec une femme .
( Arthur Rimbaud - 1854 -1891)
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Quand une porte vers le bonheur se ferme ,
Une autre s'ouvre ,
Mais souvent nous regardons si longtemps
La porte fermée
Que nous ne voyons pas celle
Qui s'est ouverte exprès pour nous ...
(Helen Keller 1880-1968)
Nos moments de bonheur nous arrivent par surprise
Ce n'est pas nous qui les créons ,
Ce sont eux qui s'emparent de nous ...
Montagu (1905-1999)
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Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille ,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs ,
Au mois de Mai dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants ...
Et comme chaque jour je t'aime d'avantage
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain ,
Qu'importeront alors les rides du visage ,
Si les mêmes rosiers parfument le chemin ...
C'est vrai nous serons vieux , très vieux , faiblis par l'âge ,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main ,
Car vois tu chaque jours je t'aime d'avantage ,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.....
Nous nous regarderons assis sous notre treille ,
Avec des yeux remplis des pleurs de nos vingt ans
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds serons des cheveux blancs !
Rosemonde Gérard ( 1871-1953)
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Quand je dors , tu veilles dans l'ombre ,
Tes ailes reposent sur moi ,
Tous mes songes viennent de toi ,
Doux comme le regard d'une ombre .
Pendant mon sommeil si ta main ,
De mes jours déliait la trame ,
Céleste moitié de mon âme ,
J'irais m'éveiller dans ton sein .
Comme deux rayons de l'aurore
Comme deux soupirs confondus ,
Nos deux âmes ne forment plus
Qu'une âme , et je soupire encore !
Alphonse de Lamartine ( 1790-1869)
Création Maité
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Création Beauty
L'Amour d'une mère ,
C'est comme l'air ,
C'est tellement banal qu'on ne le remarque
Même pas
Jusqu'à ce qu'on en manque ...
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Si je n'aimais que toi en toi
Je guérirais de ton visage
Je guérirais bien de ta voix
Qui m'émeut comme lorsqu'on voit
Dans le nocturne paysage
La lune énigmatique et sage
Qui nous étonne chaque fois
Si j'étais toi par qui je rêve ,
Toi vraiment seul , toi seulement ,
J'observerais tranquillement
Ce clair contour , cette âme brève
Qui te commence et qui s'achève .
( Anna De Noailles 1876-1933 )
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L'âme pleine d'amour et de mélancolie
Est couché sur des fleurs ou sous des orangers ,
J'ai montré ma blessures aux deux mers d'Italie
Et fait dire ton nom aux échos étrangers .
Ce fleuve impérieux à qui tout fit hommage
Et dont Neptune même endura le mépris ,
A su qu'en mon esprit j'adorais ton image ,
Au lieu de chercher Rome en ses vastes débris .
Clovis , la passion que mon coeur t'a jurée
Ne trouve point d'exemple aux siècles les plus vieux ,
Amour et la nature admirent la durée
Du feu de mes désirs et du feu de tes yeux .
François Mainard (1582-1646)
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Ton ombre est couleur de la pluie ,
De mes regrets du temps qui passe ,
Elle disparaît et s'efface ,
Mais envahit tout , à la nuit .
Et moi qui cherche où tu peux être ,
Moi qui sais que tu m'attends là ,
Je passe sans te reconnaître .
Je vais et viens , toute la nuit .
Je marche seul comme autrefois ,
Et ton ombre , couleur de pluie ,
Que le vent chasse à chaque pas ,
Ton ombre se perd dans la nuit
Mais je la sens tout près de moi ....
Francis Carco
(1886-1958)
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